Paris arrêtée, Paris jugée et Paris incarcérée!
Pour la seconde fois!
L'héritière de la famille Hilton, dont la blondeur n'a d'égal que... uhm, retourne derrière les barreaux purger la fin de sa peine.
Voir la dépèche AFP pour la petite histoire...
Reste que cette nouvelle va remettre de l'eau au moulin médiatique.
Si les collègues de L.A avaient un plat de resistance, il va falloir qu'ils passent à autre chose pendant 45 jours. Et entre autre, imaginer comment prendre LA photo, L'IMAGE que TOUTES les rédactions veulent:
PARIS EN PRISON!
Pour les amateurs vivant à Los Angeles et ayant un membre de leur
famille qui bosse comme gardien... le prix de la photo est estimé à
500.000 $.
De quoi voir venir les mois d'hiver!
Coté presse, on
comptait (à vue de nez) une bonne quinzaine de TV, autant de planqueurs
(le terme désigné pour Paparazzi) et quelques commentateurs (dont celui
de msnbc, blessé au combat, emporté qu'il était par la voiture du
sheriff venue récuperer la miss!) posté sur le trottoir en face de la
"vénérable" demeure Hilton.
Au final, ce fut une trés belle course à l'exclu, premier site à sortir l'image INFDaily.com suivi de trés trés prés par tmz.com enfin Perez Hilton
tout ça dans un mouchoir de poche, les autres arrivant trés loin
derrière à près d'une seconde et demi... ce qui est colossal en la
matière!
Une histoire qui a tout de même mobilisé un monde fou,
quelques helicos, des bagnoles, de l'essence, du temps d'antenne, des
spécialistes, des blogs pendant plus de 12 heures. Un vrai marathon!
L'interêt
de cette histoire, tient dans la place que prennent les Paparazzi dans
un paysage médiatique désormais tout entier tourné vers
l'entertainment. Premier sur le coup, premier à sortir LA photo, le
planqueur devient un maillon essentiel de la chaine d'information.
Relégant l'annonce du malaise de Bush au G8 au rang de brève futile.
Toute
la journée il suffisait de regarder CNN ou MSNBC (chaines serieuses,
rappelons-le) pour voir le spectacle hallucinant des voitures de
"presse" pourchassant la bagnole du sheriff, les photographes plantés
au milieu de la rue, forçant le même sherif à stopper ou la meute
d'objectifs collés aux vitres du Hall du Tribunal.
Le gagnant du
jour (ou la gagnante), qui a pris ce cliché de la blonde pleurnichante,
tient là son heure de gloire. Une bonne journée pour ce photographe,
une moins bonne pour le photojournalisme.
Il est vrai qu'il n'y a rien à dire aux U.S.A. en ce moment, rien de capital...
Rédigé par : Philippe | 10 juin 2007 à 10:32
le malheur des unes fait le bonheur des autres
Rédigé par : martine d'agen | 09 juin 2007 à 06:37